
Les enfants du large de Virginia Tangvald
L’auteure part sur les traces de son père, Peter Tangvald, grand navigateur norvégien qui a passé sa vie à arpenter les océans dans un bateau construit de ses mains.
En 1991, le navire fait naufrage près des Caraïbes, emportant avec lui la sœur cadette de Virginia, alors âgée de 8 ans. Son frère, Thomas, seul survivant, subira le même sort 20 ans plus tard et disparaîtra en mer lui aussi.
De ce père mystérieux qui aimait voyager avec ses enfants et quelques femmes, l’auteure n’a pas de souvenirs car sa mère l’a quitté alors qu’elle, sa fille, n’avait que 2 ans.
Elle tente de comprendre la disparition de sa sœur, de son frère ainsi que celle de son père et de deux de ses épouses. Ce père surnommé « le marin le plus triste du monde » est-il un « Barbe Bleue » des mers ou un navigateur malchanceux ?
C’est un roman autobiographique, thérapeutique pour l’auteure.
L’écriture est poétique et le propos glaçant.